FAQ

L’avocat pénaliste intervient tant aux côtés des victimes que des auteurs d’infractions pénales, avant, pendant et après le procès. Il conseille son client sur les voies de recours qui s’offrent à lui mais aussi sur la meilleure manière de se défendre au regard de sa connaissance du droit pénal et de sa pratique des juridictions. L’avocat pénaliste élabore ainsi avec son client une « stratégie de défense ».
L’avocat pénaliste doit savoir se rendre disponible rapidement pour fixer rendez-vous, se déplacer au commissariat ou en gendarmerie, au Palais de Justice ou encore en détention. En effet, les délais impartis par la loi en procédure pénale sont parfois très courts.
Défendre c’est convaincre.

L’avocat pénaliste doit savoir écouter son client et les personnes qui l’entourent, souvent en situation de total désarroi. Il écoute la peur, l’angoisse, le doute, la peine, l’effroi ou la colère. Pour bien défendre, il faut comprendre.
L’avocat pénaliste informe également son client sur le déroulement de l’enquête et du procès pour donner du sens à la procédure. En effet, une décision incomprise, inadaptée, non acceptée, perd de son sens.

Le droit pénal c’est ce que l’on entend communément de toutes les infractions contre les personnes et les biens, de la simple contravention, au délit, jusqu’au crime.

En droit pénal, le libre choix d’un avocat est un droit de nature constitutionnelle dont l’exercice doit être effectif à chaque phase de l’instance pénale par toute personne faisant l’objet de poursuites pénales y compris les mineurs.
L’avocat quant à lui est libre d’accepter ou de refuser de se charger de la défense de tel ou tel client.
S’il accepte de défendre, l’avocat pénaliste s’engage alors à conseiller, assister son client avec humanité et persévérance. Défendre c’est aussi mettre sa connaissance du droit pénal et de la procédure au service de son client, s’informer sans cesse de l’évolution des lois et de la jurisprudence.
Le procès pénal est éprouvant et la procédure pénale de plus en plus complexe. Choisir un avocat pénaliste revient à s’entourer de ses conseils, mais c’est surtout un droit fondamental consacré par la loi.

Pour obtenir un permis de visite vous permettant d’aller voir un proche au parloir, il vous faut réunir les documents suivants :
–   Le document CERFA à télécharger ICI ;
–   Deux photos d’identité ;
–   Une enveloppe timbrée et libellée à votre adresse ;
–   Une photocopie de votre pièce d’identité ;
–   Tout document attestant de votre lien avec la personne incarcérée.
L’ensemble de ces documents sont à adresser à des personnes différentes suivant le cadre procédural :
–   Si l’information judiciaire est en cours, documents à adresser au Juge d’instruction ;
–   Si le Jugement est déjà fixé, documents à adresser au Procureur de la République ;
–   Si votre proche est condamné définitif, au Directeur de l’établissement pénitentiaire.

La réduction de peine est une baisse de la durée d’emprisonnement prononcée par le juge pénal. Cette réduction était accordée automatiquement en fonction de la durée de détention, mais la situation a changé depuis le 1er janvier 2023. Désormais, pour bénéficier d’une réduction de peine, vous devez avoir un bon comportement en prison et faire des efforts de réinsertion. C’est le juge de l’application des peines qui peut vous accorder la réduction de peine après examen de votre situation.
La durée de la réduction de peine est déterminée en fonction de l’importance de votre condamnation et de la durée de votre incarcération. Le juge de l’application des peines tient compte également de votre comportement en prison et de la nature de l’infraction que vous avez commise.

La détention provisoire est l’emprisonnement d’une personne qui n’a pas encore été jugée.
Cette détention ne peut être ordonnée que dans les conditions prévues par la loi et pour une durée limitée. La détention provisoire est possible en cas d’information judiciaire, de comparution immédiate, de comparution à délai différé ou de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (plaider coupable).
La durée de la détention provisoire varie selon le type de procédure.

Le déferrement est votre transfert du commissariat vers le Palais de justice, pour une présentation devant un magistrat (Procureur de la République ou Juge d’instruction). Le déferrement doit se faire le jour même de la fin de votre garde à vue.

Lorsqu’une partie n’a pas été légalement informée de la tenue de l’audience et n’a donc pas pu se présenter, ou se faire représenter, le jugement est rendu par défaut. Dans ce cas, la partie a la faculté de faire opposition au jugement. Le procès aura alors à nouveau lieu en sa présence et selon la même procédure.